mardi 23 juin 2009

LES AKEBONO EN GREVE DEPUIS PLUS D'UNE SEMAINE

Mobilisés depuis le 12 mai, les salariés d'Akebono, entreprise implantée sur la zone industrielle arrageoise Artoipole et spécialisée dans la fabrication de plaquettes de freins automobiles, sont en grève. Une rencontre programmée mardi matin entre la CGT, FO et la CFDT et le directeur d'Akebono Europe n'a pas abouti.

Remettant en cause des baisses de salaires associées à la suppression par la direction d'Akebono d'une équipe de nuit - passage en 2X8 - et l'imposition de mesures de chômage partiel, au centre des revendications des salariés d'Akebono en lutte, une prime de 100 euros mensuels - l'équivalent du maintien des primes de postes de nuit supprimés par la direction - , le paiement à 75 % du chômage partiel imposé et le paiement des jours de grève. Devant l'usine, une banderole proclame : «Contre l'exploitation et le capitalisme, la lutte continue».

«Contre l'exploitation et le capitalisme, la lutte continue»


A titre de «concessions», «la direction nous propose de travailler sur quatre jours en 2x8 explique Alain Dubois de la CGT. Pour nous, il est hors de question de l'accepter.» Si la grande majorité des salariés d'Akebono sont mobilisés, quelques cadres sont sur les chaînes. «La boîte a même voulu faire travailler un jeune de 15 ans en stage découverte» s'indigne Alain Dubois. Mardi matin, la rencontre programmée entre le directeur d'Akebono Europe et les trois syndicats CGT, FO et CFDT n'a rien donnée. «Ils disent qu'ils n'ont pas d'argent en poche» explique Alain Dubois, un argument difficile à «avaler» par les salariés d'Akebono qui maintiennent leur piquet de grève. Face aux difficultés, un appel à la solidarité avec les salariés en lutte est lancé.

Jérôme Skalski

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