Retournant vers l’entrée de la vallée de Gërdec, l’équipe du Secours Populaire Français rencontre les membres de plusieurs familles devant leurs maisons détruites. A cet endroit, sur le versant de la vallée en face de l’usine de désarmement, le souffle de l’explosion n’a pas été atténué par la présence d’une colline.
Une femme évoque l’événement. La première explosion, la stupeur, la fuite… Plusieurs membres de sa famille ont été touchés. Sa belle soeur travaillait dans l’usine. Son cousin, un enfant de six ans qui passait en vélo sur la route est mort suite à ses brûlures. Son témoignage est bouleversant.
Les personnes rencontrées confirment le témoignage recueilli au centre du village. Elles le précisent. Loin d’être des “experts”, ceux qui travaillaient à l’usine étaient des habitants de la vallée ou des alentours, pour la plupart des paysans, lancés sur les chaînes de désamorçage de munitions sans précaution, sans protection et sans formation, à partir de 14 ans et pour l’équivalent de 8 à 10 euros par jours…
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